Le sang de mes pairs
Se confond aux larmes des oiseaux
Témoins des armes
Et de l'abdication humaine.
Fustigeant le monde qui m’a enfanté
Je hurle à la lune de me dépêtrer
De ce fardeau de haine que porte l'humanité
De ce sang qui se conglutine sur notre espèce.
Échafaudée d'expectatives volatiles
Ma vie oscille au rythme des guerres
L'humanité abjure toute trêve.
Mon coeur souffre tout rêve.
Éclatée en larmes de sang
Mon coeur se perd dans cet ouragan
D'âmes s'entrechoquant
Bercées par cette humanité.
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