C’est le drapeau de la révolte
Qui poignarde ces hommes aux visages pales
Miroir de l’épuisement
Malgré leurs actes impavides, ils sont harassés
Affiches de manifs, de dangereuses pancartes,
ce sont des milliers de militants aux ailes brisées,
Unis, serrés comme un poing,
Pris par la flamme de la rancune qui les retient,
Percent la coquille, impatiemment.
Envoyés à la guerre, à la mort,
Disparus, invalides, morts,
Leurs mères à chacun pleurent encore.
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