Sinueuse route me conduisant vers la déchéance
Me perd, tel un labyrinthe de fatalité
Aucun chemin ne me mènera à Rome
Le sol est trop rocailleux, j'abandonne
Verrues de l'âme qui montent par mes pieds
Sur les trous de mon passé, j'ai usé mes souliers
Je me languissait d'impatience de grandir
Si seulement j'avais su ce que me réservait l'avenir
À force de tomber, j'ai l'amour tout écorché
À force de pleurer, j'ai les yeux désséchés
À force de combattre, j'ai perdu ma naïveté
De croire qu'on sort plus fort des épreuves traversées
Avec mes souvenirs pour fardeau
Je boite vers je ne sais où
Avec mes tourments pour seuls bagages
Je continue les périples de ce long voyage
Ma destinée sera la même que vous
La mort nous attend tous au bout
Pour certains, la route sera moins drue
Mais pour moi, elle ne finit plus.
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