Quand je regarde l'azur bleu,
Je revois tes yeux
Quand le soleil se couche à l'horizon,
Je revois les fruits de ta passion.
Je regarde le vaste océan
Au loin et je vois. Je te vois,
Dans les vagues et dans les récifs,
Dans ta peau de satin, je revois mon amour et la joie.
Ainsi hypnotisé par ta beauté,
Je vois les oiseaux s'envoler vers le large.
Les entendre criés comme mon coeur le ferait haut et fort
Je t'aime, je t'aimais et je vais toujours t'aimer!
Mais je ne vois pas la lumière,
La lueur de mon espoir mort-né.
Seulement le vaste néant,
Le vaste néant de l'océan.
Je me tiens dans cette cage et je te regarde
Petit amour qui navigue sur les flots
Trop petit pour voir les dangers
Dangers de l'océan déchaîné
Dépassé par un raz-de-marée de mots
Engloutie par mes sentiments, je le regarde.
Pourras-tu jamais le sauver
Permettre à mon bateau de voguer
Voir le géant bleu et toutes ses merveilles
Tout ce qu'il peut ignorer, perdu dans son malheur
Et que je puisse échapper, moi poète
Prisonnier de sa coque échouée
Je meurs en regardant par mon hublot.
Je vois sans cesse ce souvenir
Quand le bonheur me souriait, quand j'avais les mots
Que j'avais l'espoir que je n'ai plus dans mon bateau qui chavire
Page d’accueil | Autres pages