Mon rêve est une incessante obsession
Qui revient me narguer lorsque je m'éloigne.
C'est une douleur, une profonde lacération
De la réalité aux éléments qui s'éloignent.
Une tache blanche, le rêve est trompeur
Par le flot du temps. Le fantasme ne perce plus,
Et fuit la réalité souvent sombre torpeur
Des ennuis des espérants de modestes vues. (1)
Ma mine maintenant siffle les amours vécus
D'une vie jeune, inachevée d'espoirs déçus.
Malheureux, pourquoi ne puis-je trouver bonheur
Que dans un an, ou à la dernière de mes heures.
Je cherche parmi les toiles, les morceaux vainqueurs
Qui forment, unis, toute l'ébauche de mon rêve.
S'ils m'apportaient l'éclat vrai de mon bonheur
C'est que j'aurais trouver pour quoi (2) je rêve.
(1) :« modestes vues » = modestes ambitions
(2) : bien lire «pour quoi» et non pourquoi
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