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Édith |
La terre aux entrailles écarlates Larmoie son écoumène lésé Le vent tranquillement relate Les cris de philantropes aliénés.
Quidam partout tergiversent Construisant édifices de fourberies Des bombes furieuses en averse Blessent la beauté de la nuit.
La dissidence est endoctrinée À la gloire d’une beauté géométrique Ingratement l’amour est morcelé En poignées de main statiques.
Des âpres rivières de macadam S’écoulent dans les villes et les esprits Tel un narcotique vandale Engloutissant rêves et folies.
Voici mes entrailles écarlates Où se larmoie mon écoumène lésé En cette lancinante cantate Empreinte d’une misanthropie gênée.
Édith
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Les jeunes poètes 1997-1998 |